Un Kiss à double étage

par 10101 Dim 8 Avr 2012 - 20:29

En lisant ce jour mon journal préféré du dimanche, je tombe sur un article concernant les nouvelles rames que nous ont concocté les CFF. L'essentiel du texte est repris de cet article (les photos aussi, d'où leur qualité).

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On connaissait déjà les Flirt, les nouvelles rames régionales construites par Stalder Rail à Altenrhein, qui circulent un peu partout en Suisse romande. Dès le mois de décembre 2012, on connaîtra les Kiss. Du nom des nouveaux trains RegioExpress qui circuleront progressivement, dans un premier temps entre Genève et Lausanne, puis fin 2012 vers Palézieux, Romont et Vevey.

Les trains régionaux qui s’arrêtent partout, ça a tendance à agacer, surtout lorsqu’on doit descendre à la dernière station. Ici la vitesse d’accélération est particulièrement impressionnante. L’idée est de désengorger une ligne déjà surchargée. Ce train est donc conçu pour redémarrer très rapidement après chaque arrêt. Ce qui rend les cadences plus performantes. L’accélération au démarrage est de 1.3 m/s2. En clair nous passons de 0 à 100 km/h en 25 secondes pour une rame de 212 tonnes.

Sa vitesse de croisière sera située entre 125 et 140 km/h. Il peut cependant effectuer des pointes maximales de 160 km/h. Et lorsqu’elle est lancée à 140 km/h, une rame à une distance d’arrêt d’urgence de 410 m.

Nouvel équipement dans les toilettes, la table à langer.

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C'est la fin de l'article qui est comment dire... surprenante :

Voilà pour le visible. Il reste pourtant une surprise dans ces nouveaux trains. Il s’agit d’un véritable bijou technologique, invisible cette fois : les toilettes. Elles sont une petite usine embarquée. Après utilisation, l’eau est bouillie à 90 %, et elle est ensuite rejetée propre sur les voies. Quant aux excréments, ils sont lyophilisés et stockés dans une cuve qui est ensuite vidée tous les six mois. Chaque rame de 100 m n’est équipée que d’un local toilette. Toute une technologie qui nécessite que la rame soit constamment alimentée, même la nuit à l’arrêt, à la manière d’un mode stand-by.

Juste pour préciser : le premier avril est passé depuis longtemps !