Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
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Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Superbes idées!
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Anatole France
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Merci pour vos appréciations!
A l'est d'Irkoutsk, capitale de la Sibérie au bord du lac Baïkal, où la légion tchèque a établi son quartier général, le Transsibérien file vers Vladivostok en traversant une zone très dangereuse car contrôlée par un seigneur de guerre extrêmement cruel, l'ataman Semenov.
Celui ci, bien que considéré comme un chef blanc n'est en fait qu'un bandit de grand chemin, régnant par la terreur sur la région de Chita avec sous ses ordres une armée de gredins prêts à tous les pillages, meurtres et exactions. Ajoutons qu'il est épaulé par un gros corps expéditionnaire japonais, soit disant envoyé pour lutter contre les bolcheviques mais présent en fait pour déstabiliser un peu plus le pays et préparer la conquête de la Mandchourie et de la Chine voisine.
Semenov n'hésite pas à rançonner et dépouiller au passage les trains d'évacuation tchèques qui sont obligés de traverser ses terres. Il utilise lui même plusieurs trains blindés dont le général français Rouquerol, adjoint de Janin , donne cette description:
"Ces trains qui arrivèrent à être sept, n'avaient aucune valeur militaire. Leur armement se constituait de canons anciens en très petit nombre; la protection du matériel et du personnel était constitué par quelques madriers soutenant des tôles minces à la merci du moindre coup de canon. Ils n'ont jamais rendu aucun service au combat.
Ces trains blindés méritent cependant une mention au titre de l'horreur.Ils étaient l'épouvantail des populations civiles qui les appelait "les trains d’exécution". Les quelques douzaines de bandits de nationalités diverses qui les montaient étaient capables de tout.
Sous prétexte d'opérations de police ou de répression, ils brulaient, massacraient, enlevaient des femmes dans leur train et en jetaient les corps sur les voies après les avoir violées..."
A l'est d'Irkoutsk, capitale de la Sibérie au bord du lac Baïkal, où la légion tchèque a établi son quartier général, le Transsibérien file vers Vladivostok en traversant une zone très dangereuse car contrôlée par un seigneur de guerre extrêmement cruel, l'ataman Semenov.
Celui ci, bien que considéré comme un chef blanc n'est en fait qu'un bandit de grand chemin, régnant par la terreur sur la région de Chita avec sous ses ordres une armée de gredins prêts à tous les pillages, meurtres et exactions. Ajoutons qu'il est épaulé par un gros corps expéditionnaire japonais, soit disant envoyé pour lutter contre les bolcheviques mais présent en fait pour déstabiliser un peu plus le pays et préparer la conquête de la Mandchourie et de la Chine voisine.
Semenov n'hésite pas à rançonner et dépouiller au passage les trains d'évacuation tchèques qui sont obligés de traverser ses terres. Il utilise lui même plusieurs trains blindés dont le général français Rouquerol, adjoint de Janin , donne cette description:
"Ces trains qui arrivèrent à être sept, n'avaient aucune valeur militaire. Leur armement se constituait de canons anciens en très petit nombre; la protection du matériel et du personnel était constitué par quelques madriers soutenant des tôles minces à la merci du moindre coup de canon. Ils n'ont jamais rendu aucun service au combat.
Ces trains blindés méritent cependant une mention au titre de l'horreur.Ils étaient l'épouvantail des populations civiles qui les appelait "les trains d’exécution". Les quelques douzaines de bandits de nationalités diverses qui les montaient étaient capables de tout.
Sous prétexte d'opérations de police ou de répression, ils brulaient, massacraient, enlevaient des femmes dans leur train et en jetaient les corps sur les voies après les avoir violées..."
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Le premier élément du train terminé est finalement le tender. De l'étude des photos (qui montre rarement le tender, moins glamour que le wagon canon automoteur), on peut quand même voir que celui ci avait reçu une rehausse en planche (protection ou augmentation de la capacité?) que j'ai ajouté à la maquette. Sinon détaillage du relief par collage de couches superposées, patine et vieillissement à l'encre, vernis mat de protection.
Attelé pour le fun à une loco non blindée d'un modéle similaire (040) à celle à venir.
En gare d'Irkoutsk, le tender attend sur une voie de garage sa locomotive:
Attelé pour le fun à une loco non blindée d'un modéle similaire (040) à celle à venir.
En gare d'Irkoutsk, le tender attend sur une voie de garage sa locomotive:
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Beau résultat!!
J'espère qu'il n'attendra pas trop long!!
J'espère qu'il n'attendra pas trop long!!
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Excellent attaché très court a la loco.
Georges- mécanicien loco diesel
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Merci à tous!
"BOUM"
En ce matin de décembre 1919, la ville d'Irkoutsk, toujours tenue par les tchèques, aidés depuis peu par un contingent américain est soudain pilonnée par l'artillerie d'un train blindée venant de l'Est.
C'est un coup de main du terrible ataman Semenov qui va tenter de soumettre (comprendre: piller, brûler, violer...) la ville.
Je vous rappelle au passage que Semenov est normalement l'allié des tchèques et des américains.
Le général Janin note dans ses mémoires:
"Irkoutsk était tranquille car le train Orlik veillait. Cependant vers 8h30, le 30 décembre, des coups de canon signalèrent l'arrivée d'assaillants. C'était le premier train blindé des Sémenovistes qui tirait, Dieu sait sur quoi, car il faisait un brouillard opaque sur toute la région"
Ce train est suivi de plusieurs autres, bourrés de brigands avides de massacre.
Cette attaque est la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour les tchèques.
Ils mettent en pression une locomotive solitaire garée sur une voie de service et la lance à pleine vitesse, sans personne à bord, contre le fauteur de troubles.
Le choc est effroyable; le premier train de l'ataman est complétement pulvérisé. De plus, les épaves bloquent maintenant le passage des suivants. Les sémenovistes, dépités se retirent en désordre.
Mais ils n'iront pas loin. Prés de Verkhne-Oudinsk, ils sont rattrapés par les américains et la Légion qui donnent l'assaut
et les achèvent, par, dit le général: "un savant nettoyage à la grenade..."
Désormais, Grigori Semenov fichera la paix aux tchèques et ne freinera plus leur évacuation vers Vladivostok.
Il est amusant de constater que le contingent américain qui vient de massacrer les brigands de l'ataman avait été envoyé des USA pour lutter contre les bolcheviques et collaborer avec Semenov.
Ayant vite compris la nature de leur allié au vue de ses épouvantables exactions, ils l'ont d'abord lâché puis se sont tout bonnement retourné contre lui avant de ré embarquer vers les États Unis.
"BOUM"
En ce matin de décembre 1919, la ville d'Irkoutsk, toujours tenue par les tchèques, aidés depuis peu par un contingent américain est soudain pilonnée par l'artillerie d'un train blindée venant de l'Est.
C'est un coup de main du terrible ataman Semenov qui va tenter de soumettre (comprendre: piller, brûler, violer...) la ville.
Je vous rappelle au passage que Semenov est normalement l'allié des tchèques et des américains.
Le général Janin note dans ses mémoires:
"Irkoutsk était tranquille car le train Orlik veillait. Cependant vers 8h30, le 30 décembre, des coups de canon signalèrent l'arrivée d'assaillants. C'était le premier train blindé des Sémenovistes qui tirait, Dieu sait sur quoi, car il faisait un brouillard opaque sur toute la région"
Ce train est suivi de plusieurs autres, bourrés de brigands avides de massacre.
Cette attaque est la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour les tchèques.
Ils mettent en pression une locomotive solitaire garée sur une voie de service et la lance à pleine vitesse, sans personne à bord, contre le fauteur de troubles.
Le choc est effroyable; le premier train de l'ataman est complétement pulvérisé. De plus, les épaves bloquent maintenant le passage des suivants. Les sémenovistes, dépités se retirent en désordre.
Mais ils n'iront pas loin. Prés de Verkhne-Oudinsk, ils sont rattrapés par les américains et la Légion qui donnent l'assaut
et les achèvent, par, dit le général: "un savant nettoyage à la grenade..."
Désormais, Grigori Semenov fichera la paix aux tchèques et ne freinera plus leur évacuation vers Vladivostok.
Il est amusant de constater que le contingent américain qui vient de massacrer les brigands de l'ataman avait été envoyé des USA pour lutter contre les bolcheviques et collaborer avec Semenov.
Ayant vite compris la nature de leur allié au vue de ses épouvantables exactions, ils l'ont d'abord lâché puis se sont tout bonnement retourné contre lui avant de ré embarquer vers les États Unis.
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
J'ai finalement réalisé 5 wagons plats pour accompagner mon train. Ils sont russes, d'époque et de 3 types différents. Dans la réalité, ils étaient en effet récupérés un peu partout et donc dépareillés.
Ils sont tous salis et patinés.
Le premier type:
Le même type mais avec des essieux protégés par des plaques blindées.
Un beau wagon d'époque trouvé sur le site:
http://landships.info/landships/models.html#
On voit encore l'aigle tsariste sur le wagon.
Le typique petit plat russe marqué" 20 tonnes":
Ils sont tous salis et patinés.
Le premier type:
Le même type mais avec des essieux protégés par des plaques blindées.
Un beau wagon d'époque trouvé sur le site:
http://landships.info/landships/models.html#
On voit encore l'aigle tsariste sur le wagon.
Le typique petit plat russe marqué" 20 tonnes":
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
C'est vrai que la guerre n'est pas un thème courant -toutes échelles confondues- mais on voit, par la longueur, la précision de tes postes et la qualité de tes réalisations que tu y mets de la passion
Bravo, continue comme ça!
Bravo, continue comme ça!
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Anatole France
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Merci.
Ce qui est assez drôle, c'est que je fais pas mal de thèmes guerriers en modélisme train où c'est rare et que je fais surtout des avions civils quand je monte des maquettes d'avions au 1/72, alors que le militaire y est prépondérant.
Dernières intervention sur la loco:
Patine avec empoussiérage, rouille, traces de calcaire, crasse.
Puis la caisse est bourrée de petits morceaux de plomb pour augmenter le poids et donc l'adhérence et donc la force de traction.
Mécanicien et chauffeur sont installés:
Test sur mon circuit d'essai avec les 5 wagons plats.
Et comme vous voyez, ça roule!
Ce qui est assez drôle, c'est que je fais pas mal de thèmes guerriers en modélisme train où c'est rare et que je fais surtout des avions civils quand je monte des maquettes d'avions au 1/72, alors que le militaire y est prépondérant.
Dernières intervention sur la loco:
Patine avec empoussiérage, rouille, traces de calcaire, crasse.
Puis la caisse est bourrée de petits morceaux de plomb pour augmenter le poids et donc l'adhérence et donc la force de traction.
Mécanicien et chauffeur sont installés:
Test sur mon circuit d'essai avec les 5 wagons plats.
Et comme vous voyez, ça roule!
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Mdrrr, excellent
Sinon, magnifique modèle.
Et d’avoir ajouté le mécanicien et le chauffeur
Sinon, magnifique modèle.
Et d’avoir ajouté le mécanicien et le chauffeur
10101- chauffeur grande ligne
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
10101 a écrit:Mdrrr, excellent
Sinon, magnifique modèle.
Et d’avoir ajouté le mécanicien et le chauffeur
Merci.
Les personnages sont de chez Preiser!
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Il faut évidemment penser à remplir mes wagons plats. Voici un bon prétexte pour réaliser quelques uns de ces véhicules blindés que j'ai toujours trouvé terriblement sexy.
On commence avec un Poplavko Jeffery, sorte de camion blindé à 4 mitrailleuses (en fait, il n'y en avait souvent que 2 de montées), datant de 1916 et dont 1 exemplaire fut capturé et réutilisé par la légion tchèque. Il était baptisé du nom de "Janosic".
La maquette figure avec le wagon chez Bestpapermodels et un modèle plus détaillé(donc à utiliser pour une échelle plus grande) est dispo gratuitement et légalement ici:
http://landships.info/landships/models.html#
Et le vrai:
On commence avec un Poplavko Jeffery, sorte de camion blindé à 4 mitrailleuses (en fait, il n'y en avait souvent que 2 de montées), datant de 1916 et dont 1 exemplaire fut capturé et réutilisé par la légion tchèque. Il était baptisé du nom de "Janosic".
La maquette figure avec le wagon chez Bestpapermodels et un modèle plus détaillé(donc à utiliser pour une échelle plus grande) est dispo gratuitement et légalement ici:
http://landships.info/landships/models.html#
Et le vrai:
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
c'est top ces véhicules, une finesse insoupçonnée à cette échelle.
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
ptitrainrouge a écrit:c'est top ces véhicules, une finesse insoupçonnée à cette échelle.
C'est l'avantage du papier. On réduit à l'échelle qu'on veut, y compris à notre Z préférée.
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Avec l’achèvement des 2 wagons canon, le train commence à prendre vie puisque l'on peut déjà représenter la version de base, à savoir, loco+tender, encadrés par les 2 wagons canon et les wagons de sécurité aux extrémités.
Et le test. A plat, la loco tire ou pousse tout son petit monde raisonnablement. Souvenez vous, c'est juste un mini châssis moteur Rokuhan à une quinzaine d'euros!
Reste le gros morceau, Zaamuretz, le reste des charges pour les plats et la continuation de notre histoire qui va prendre une tournure shakespearienne avec des trahisons, du sang, du sexe, et de l'or ( à foison)
Et le test. A plat, la loco tire ou pousse tout son petit monde raisonnablement. Souvenez vous, c'est juste un mini châssis moteur Rokuhan à une quinzaine d'euros!
Reste le gros morceau, Zaamuretz, le reste des charges pour les plats et la continuation de notre histoire qui va prendre une tournure shakespearienne avec des trahisons, du sang, du sexe, et de l'or ( à foison)
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
De l'or à foison, du sexe à toison et du sang à poison?
Bravo pour ton train... origamique!
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Anatole France
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Chouette ensemble!
Georges- mécanicien loco diesel
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Merci à vous.
En cherchant des documents pour illustrer mon montage, j'ai découvert cette vidéo extraordinaire, réalisée à partir des films du service de cinéma du corps expéditionnaire français en Sibérie.
Un formidable voyage dans le temps et l'espace! Le transsibérien, ses gares magnifiques, la légion tchèque, le général Janin, chef de la mission militaire française en Sibérie, les généraux tchèques Syrovy et Gajda, le général russe blanc Denikine et l’amiral Koltchak, et à 4mn25...
http://www.ecpad.fr/la-spca-en-siberie-et-russie-du-nord/
En cherchant des documents pour illustrer mon montage, j'ai découvert cette vidéo extraordinaire, réalisée à partir des films du service de cinéma du corps expéditionnaire français en Sibérie.
Un formidable voyage dans le temps et l'espace! Le transsibérien, ses gares magnifiques, la légion tchèque, le général Janin, chef de la mission militaire française en Sibérie, les généraux tchèques Syrovy et Gajda, le général russe blanc Denikine et l’amiral Koltchak, et à 4mn25...
http://www.ecpad.fr/la-spca-en-siberie-et-russie-du-nord/
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
top le train en vrai, presque aussi bien que ta maquette
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
ptitrainrouge a écrit:top le train en vrai, presque aussi bien que ta maquette
Merci, et surement plus costaud!
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
A ce stade du récit, il est temps de vous présenter l'un des personnages les plus romanesques de cette époque troublée, dont le destin tragique est directement lié à l'histoire de la légion tchèque et de son commandement français.
Alexandre Vassilievitch Koltchak est né le 4 novembre 1874 à Saint-Pétersbourg d'un père général d'artillerie et ingénieur et d'une mère de la noblesse cosaque.
Adolescent, il est élève de l’Académie navale russe, dont il sort deuxième de sa promotion.
Fin 1896, Koltchak est nommé lieutenant de vaisseau. Durant ses croisières, Koltchak complète ses connaissances et fait des recherches en océanographie et hydrologie. Il se fait remarquer par ses missions d'exploration polaire et sa participation au sauvetage de scientifiques en péril.
Lors de la guerre russo-japonaise, il prend le commandement du destroyer Serdity et détruit avec une mine le croiseur japonais Takasago . Il reçoit l’Ordre impérial de Sainte-Anne et un sabre d’or pour ses exploits militaires.
Blessé un peu plus tard, il est fait prisonnier de guerre et détenu à Nagasaki puis libéré à la fin du conflit.
De retour en Russie, il participe au sein de l'état major à la modernisation de la marine russe et poursuit des missions océanographiques.
Lorsque la première guerre mondiale éclate, il se montre l'un des officiers les plus actifs de la flotte de la Baltique.
Les mouilleurs de mines qu'il commande coulent de nombreux navires allemands.
Koltchak est nommé vice-amiral en juin 1916. Il a 42 ans et est le plus jeune vice-amiral de l’histoire de la marine impériale. On lui confie alors le commandement de la flotte de la mer Noire et il obtient de francs succès contre les ottomans. Mais en 1917, la révolution éclate et des mutineries commencent à se manifester à bord des navires russes.
Koltchak se veut pragmatique pour permettre à la flotte de garder son efficacité.
Il assiste à des réunions de Soviets, et les tolère pour garder le soutien des marins.
Et nous arrivons à un épisode qui en dit long sur le caractère du personnage.
Les comités révolutionnaires constitués sur les bâtiments donnent l’ordre en juin de désarmer les officiers. L’amiral Koltchak demande à ses officiers d’obéir mais lui-même, quand les marins mutinés envahissent la passerelle du navire amiral et le cernent en le sommant de rendre le sabre d’or gagné durant la guerre russo-japonaise (qu’il porte à la ceinture), refuse. Ne voulant pas que ce symbole de son rang et de l’Amirauté tombe aux mains des mutins, l’amiral, calme, le regard lointain, détache le sabre de son ceinturon et le jette par-dessus bord.
— Ce qui est venu de la mer retourne à la mer, dit-il seulement.
Les mutins reculent, impressionnés. Mais Alexandre démissionne et part pour Pétrograd où se tient alors le gouvernement modéré de Kerenski.
Il est alors envoyé comme observateur militaire aux États Unis, en Grande Bretagne, au Japon.
Lorsque Lénine prend le pouvoir, il est horrifié par la violence des bolcheviques et décide de rentrer en Russie pour rejoindre les armées blanches anti communistes qui s'y constituent.
C'est ainsi que Koltchak arrive à Omsk le 13 octobre 1918 pour rejoindre l’Armée blanche en constitution. Il est nommé ministre dans le gouvernement blanc sibérien qui s'y est constitué où il pense pouvoir œuvrer pour la démocratie et le rétablissement d’un État de droit.
Alexandre Vassilievitch Koltchak est né le 4 novembre 1874 à Saint-Pétersbourg d'un père général d'artillerie et ingénieur et d'une mère de la noblesse cosaque.
Adolescent, il est élève de l’Académie navale russe, dont il sort deuxième de sa promotion.
Fin 1896, Koltchak est nommé lieutenant de vaisseau. Durant ses croisières, Koltchak complète ses connaissances et fait des recherches en océanographie et hydrologie. Il se fait remarquer par ses missions d'exploration polaire et sa participation au sauvetage de scientifiques en péril.
Lors de la guerre russo-japonaise, il prend le commandement du destroyer Serdity et détruit avec une mine le croiseur japonais Takasago . Il reçoit l’Ordre impérial de Sainte-Anne et un sabre d’or pour ses exploits militaires.
Blessé un peu plus tard, il est fait prisonnier de guerre et détenu à Nagasaki puis libéré à la fin du conflit.
De retour en Russie, il participe au sein de l'état major à la modernisation de la marine russe et poursuit des missions océanographiques.
Lorsque la première guerre mondiale éclate, il se montre l'un des officiers les plus actifs de la flotte de la Baltique.
Les mouilleurs de mines qu'il commande coulent de nombreux navires allemands.
Koltchak est nommé vice-amiral en juin 1916. Il a 42 ans et est le plus jeune vice-amiral de l’histoire de la marine impériale. On lui confie alors le commandement de la flotte de la mer Noire et il obtient de francs succès contre les ottomans. Mais en 1917, la révolution éclate et des mutineries commencent à se manifester à bord des navires russes.
Koltchak se veut pragmatique pour permettre à la flotte de garder son efficacité.
Il assiste à des réunions de Soviets, et les tolère pour garder le soutien des marins.
Et nous arrivons à un épisode qui en dit long sur le caractère du personnage.
Les comités révolutionnaires constitués sur les bâtiments donnent l’ordre en juin de désarmer les officiers. L’amiral Koltchak demande à ses officiers d’obéir mais lui-même, quand les marins mutinés envahissent la passerelle du navire amiral et le cernent en le sommant de rendre le sabre d’or gagné durant la guerre russo-japonaise (qu’il porte à la ceinture), refuse. Ne voulant pas que ce symbole de son rang et de l’Amirauté tombe aux mains des mutins, l’amiral, calme, le regard lointain, détache le sabre de son ceinturon et le jette par-dessus bord.
— Ce qui est venu de la mer retourne à la mer, dit-il seulement.
Les mutins reculent, impressionnés. Mais Alexandre démissionne et part pour Pétrograd où se tient alors le gouvernement modéré de Kerenski.
Il est alors envoyé comme observateur militaire aux États Unis, en Grande Bretagne, au Japon.
Lorsque Lénine prend le pouvoir, il est horrifié par la violence des bolcheviques et décide de rentrer en Russie pour rejoindre les armées blanches anti communistes qui s'y constituent.
C'est ainsi que Koltchak arrive à Omsk le 13 octobre 1918 pour rejoindre l’Armée blanche en constitution. Il est nommé ministre dans le gouvernement blanc sibérien qui s'y est constitué où il pense pouvoir œuvrer pour la démocratie et le rétablissement d’un État de droit.
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Dans la nuit du 17 au 18 novembre 1918, des officiers amis de Koltchak fomente un coup d'état et après quelques tergiversations, il devient, ( à l'insu de son plein gré ? ), le chef ayant plein pouvoir du gouvernement provisoire de Sibérie.
Même si son but reste noble,
« Je me fixe comme objectifs essentiels, proclame-t-il, la création d’une armée efficace, la victoire sur le bolchévisme et le rétablissement de l’ordre et de la légalité afin que le peuple puisse choisir librement et sans aucune entrave la forme de gouvernement répondant à ses vœux »
il n'en reste pas moins qu'il est bel et bien devenu un dictateur et qu'il va devoir se salir les mains pour se maintenir en place.
Très vite une révolte des socialistes qu'il a remplacé est réprimée dans un bain de sang.
Koltchak veut mettre en place un régime dictatorial bien administré, où ne règne plus la corruption et possédant une armée puissante, capable de faire face au danger bolchevik qu’il soit intérieur ou extérieur avec l’aide matérielle des Alliés.
Début 1919, l'amiral lance une grande offensive victorieuse en direction de Moscou et en coopération avec les autres chefs blancs. L’armée blanche aligne environ 110 000 hommes contre 95 000 Bolcheviks. Elle est en grande partie équipée et armée par les Anglais. En avril, les troupes de Koltchak, qui progressent sur un front de trois cents kilomètres, sont à moins de six cents kilomètres de la capitale.
https://www.youtube.com/watch?v=-OjYepNNKXc
Koltchak haranguant ses troupes, extrait du film Amiral 2008.
Lénine pense que sa fin est proche mais Trotski, toujours tenace, combattif et courageux, passe à la contre attaque.
Au cri de :"prolétaires, à cheval", il lève une puissante cavalerie rouge et , se déplaçant sur tous les fronts dans son train blindé bureau, il galvanise ses troupes.
La Charge de la cavalerie rouge (en russe : Скачет красная конница) est une huile sur toile, peinte par Kasimir Malevitch entre 1928 et 1932.
Elle est actuellement exposée au musée Russe de Saint-Pétersbourg, en Russie.
Au dos du tableau est écrit : « Elle galope la cavalerie rouge (depuis la capitale d'octobre) pour défendre le pays soviétique. »
C'est l'effondrement. Minées par leur querelles et leurs dissensions, privées d'un ravitaillement considérable mais qui ne leur parvient pas car détourné par des profiteurs de tout poil, lâchées par leurs soutiens étrangers, empêtrées dans leur problèmes internes, les armées blanches reculent sur tous les fronts encore plus vite qu'elles n'ont progressées. Et ce, sur fond d'horribles massacres et de pogroms dont les deux camps sont tour à tour coupables ou victimes.
À Omsk aussi, le temps se gâte. Les revers militaires n’ont fait qu’attiser les intrigues diverses, menées aussi bien par les politiciens locaux que par certains représentants des Alliés. Koltchak, de plus en plus miné par une maladie pulmonaire chronique, continue néanmoins à se battre sur tous les fronts mais en novembre, les dernières forces blanches de la région battent en retraite vers la ville en grand désordre.
Koltchak est sans soutien, ni celui des tchèques qui le détestent (il n'a jamais su leur faire confiance, humiliant leur généraux et leur confiant des missions de basse police et de répression qui les a démoralisés) et lui reprochent sa dictature (idéologiquement, la majorité des combattants tchèques est plutôt tourné vers les idées bolcheviques) ni même plus celui des Anglais qui concentrent maintenant leur aide vers l’armée de Dénikine et, le 14 novembre 1919, l’armée rouge entre à Omsk.
Même si son but reste noble,
« Je me fixe comme objectifs essentiels, proclame-t-il, la création d’une armée efficace, la victoire sur le bolchévisme et le rétablissement de l’ordre et de la légalité afin que le peuple puisse choisir librement et sans aucune entrave la forme de gouvernement répondant à ses vœux »
il n'en reste pas moins qu'il est bel et bien devenu un dictateur et qu'il va devoir se salir les mains pour se maintenir en place.
Très vite une révolte des socialistes qu'il a remplacé est réprimée dans un bain de sang.
Koltchak veut mettre en place un régime dictatorial bien administré, où ne règne plus la corruption et possédant une armée puissante, capable de faire face au danger bolchevik qu’il soit intérieur ou extérieur avec l’aide matérielle des Alliés.
Début 1919, l'amiral lance une grande offensive victorieuse en direction de Moscou et en coopération avec les autres chefs blancs. L’armée blanche aligne environ 110 000 hommes contre 95 000 Bolcheviks. Elle est en grande partie équipée et armée par les Anglais. En avril, les troupes de Koltchak, qui progressent sur un front de trois cents kilomètres, sont à moins de six cents kilomètres de la capitale.
https://www.youtube.com/watch?v=-OjYepNNKXc
Koltchak haranguant ses troupes, extrait du film Amiral 2008.
Lénine pense que sa fin est proche mais Trotski, toujours tenace, combattif et courageux, passe à la contre attaque.
Au cri de :"prolétaires, à cheval", il lève une puissante cavalerie rouge et , se déplaçant sur tous les fronts dans son train blindé bureau, il galvanise ses troupes.
La Charge de la cavalerie rouge (en russe : Скачет красная конница) est une huile sur toile, peinte par Kasimir Malevitch entre 1928 et 1932.
Elle est actuellement exposée au musée Russe de Saint-Pétersbourg, en Russie.
Au dos du tableau est écrit : « Elle galope la cavalerie rouge (depuis la capitale d'octobre) pour défendre le pays soviétique. »
C'est l'effondrement. Minées par leur querelles et leurs dissensions, privées d'un ravitaillement considérable mais qui ne leur parvient pas car détourné par des profiteurs de tout poil, lâchées par leurs soutiens étrangers, empêtrées dans leur problèmes internes, les armées blanches reculent sur tous les fronts encore plus vite qu'elles n'ont progressées. Et ce, sur fond d'horribles massacres et de pogroms dont les deux camps sont tour à tour coupables ou victimes.
À Omsk aussi, le temps se gâte. Les revers militaires n’ont fait qu’attiser les intrigues diverses, menées aussi bien par les politiciens locaux que par certains représentants des Alliés. Koltchak, de plus en plus miné par une maladie pulmonaire chronique, continue néanmoins à se battre sur tous les fronts mais en novembre, les dernières forces blanches de la région battent en retraite vers la ville en grand désordre.
Koltchak est sans soutien, ni celui des tchèques qui le détestent (il n'a jamais su leur faire confiance, humiliant leur généraux et leur confiant des missions de basse police et de répression qui les a démoralisés) et lui reprochent sa dictature (idéologiquement, la majorité des combattants tchèques est plutôt tourné vers les idées bolcheviques) ni même plus celui des Anglais qui concentrent maintenant leur aide vers l’armée de Dénikine et, le 14 novembre 1919, l’armée rouge entre à Omsk.
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Localisation : Aix en Provence
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Romance dans la steppe.
Le 5 mars 1904, Alexandre Vassilievitch Koltchak épousa Sofia Fiodorovna Omirova dont il aura 3 enfants mais dont un seul, un garçon survivra.
La cérémonie est un peu particulière car le jeune homme est en partance pour la guerre contre les japonais au fin fond de la Sibérie orientale. Il télégraphie donc à son père d'amener sa fiancée à Irkoutsk où a lieu le mariage, et, le jour même, les jeunes époux regagnent l’une Saint-Pétersbourg et l’autre Port-Arthur où il est d'abord affecté sur un croiseur.
Cependant, en 1915, il fait la connaissance d'Anna Timireva, une poétesse qui est l'épouse de l'un de ses amis, l’amiral S.N.Timirev.
Le coup de foudre est immédiat et réciproque mais il semble que leur amour reste au début platonique et secret par délicatesse envers Timirev. Cependant, lorsque la guerre civile éclate, Timrev rejoint les bolcheviques, sans doute plus par lâcheté que par conviction, décevant beaucoup sa femme qui demande le divorce.
Quand à Koltchak, il a envoyé sa femme et son fils se mettre à l'abri en France (qu'ils n'ont plus quittés comme beaucoup d'immigrants russes puisqu'ils reposent de nos jours prés de Paris, au cimetière orthodoxe russe de Sainte Geneviéve des Bois).
Dés lors, plus rien ne s'oppose à leur passion. Anna rejoint Alexandre à Omsk et ils ne se quitteront plus jusqu'à la tragédie finale.
Dans le film "Amiral" de 2008, la principale chanson originale s'appelle Anna. Elle est interprétée par la chanteuse russe Victoria Daïneko. La musique de la chanson a été composée par Igor tvienko et le poème lui-même avait été écrit par Anna Timireva en mémoire de l'amiral.
https://www.youtube.com/watch?v=_T3KSw-pcrk
Le 5 mars 1904, Alexandre Vassilievitch Koltchak épousa Sofia Fiodorovna Omirova dont il aura 3 enfants mais dont un seul, un garçon survivra.
La cérémonie est un peu particulière car le jeune homme est en partance pour la guerre contre les japonais au fin fond de la Sibérie orientale. Il télégraphie donc à son père d'amener sa fiancée à Irkoutsk où a lieu le mariage, et, le jour même, les jeunes époux regagnent l’une Saint-Pétersbourg et l’autre Port-Arthur où il est d'abord affecté sur un croiseur.
Cependant, en 1915, il fait la connaissance d'Anna Timireva, une poétesse qui est l'épouse de l'un de ses amis, l’amiral S.N.Timirev.
Le coup de foudre est immédiat et réciproque mais il semble que leur amour reste au début platonique et secret par délicatesse envers Timirev. Cependant, lorsque la guerre civile éclate, Timrev rejoint les bolcheviques, sans doute plus par lâcheté que par conviction, décevant beaucoup sa femme qui demande le divorce.
Quand à Koltchak, il a envoyé sa femme et son fils se mettre à l'abri en France (qu'ils n'ont plus quittés comme beaucoup d'immigrants russes puisqu'ils reposent de nos jours prés de Paris, au cimetière orthodoxe russe de Sainte Geneviéve des Bois).
Dés lors, plus rien ne s'oppose à leur passion. Anna rejoint Alexandre à Omsk et ils ne se quitteront plus jusqu'à la tragédie finale.
Dans le film "Amiral" de 2008, la principale chanson originale s'appelle Anna. Elle est interprétée par la chanteuse russe Victoria Daïneko. La musique de la chanson a été composée par Igor tvienko et le poème lui-même avait été écrit par Anna Timireva en mémoire de l'amiral.
https://www.youtube.com/watch?v=_T3KSw-pcrk
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Localisation : Aix en Provence
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Le dérouler de l'historique ainsi que la construction du train sont passionnant
nicolas-R- contrôleur train de banlieue
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Localisation : marne
Re: Train blindé Orlik des légions tchéques WW1, papier+Märklin
Merci Nicolas-R!
Quelques charges supplémentaires pour mes wagons plats avec 2 camions blindés largement utilisés pendant la première guerre mondiale puis pendant la guerre civile en Russie par tous les belligérants.
Le premier est un Garford Putilov, 8,6 tonnes, 5 membres d'équipage, 18 km/h, armé de 3 mitrailleuses et d'un canon de 76mm. A partir de 1916. Que du bonheur, je vous dis!
Quelques charges supplémentaires pour mes wagons plats avec 2 camions blindés largement utilisés pendant la première guerre mondiale puis pendant la guerre civile en Russie par tous les belligérants.
Le premier est un Garford Putilov, 8,6 tonnes, 5 membres d'équipage, 18 km/h, armé de 3 mitrailleuses et d'un canon de 76mm. A partir de 1916. Que du bonheur, je vous dis!
Jan Kytop- mécanicien loco vapeur
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Age : 66
Localisation : Aix en Provence
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